
Destruction de 6 millions de masques : le Centre de réfugiés y est-il pour quelque chose ?
Les 6 millions de masques FFP-2
détruits en 2017 par la Défense étaient la réserve
stratégique constituée en 2012 par le SPF Santé. Ce stock faisait
l’objet d’une convention avec la Défense. Cette dernière devait
stocker les masques sur l’un de ses sites. La Défense décide de
les entreposer sur le site de « la Plaine » à Belgrade.
En effet, cette caserne vouée à l’origine aux paras-commando,
dispose de nombreux hangars et locaux divers. Cette convention sera
d’ailleurs prolongée en 2014.
Mais voilà, il y a 5 ans le
gouvernement « immigrationniste » décide de transformer
cette caserne en Centre d’accueil pour illégaux. Très vite, on
impose à la Défense et la population la présence de plus de 300
illégaux masculins.
Fin 2017, se pose la question de la viabilité de ce Centre puisque la Défense à la ferme intention de revendre le site au BEP (Bureau Economique de la Province) afin d’y développer un parc d’affaires économiques. Mais la mobilisation des nouveaux locataires des lieux ainsi que la bobosphère namuroise et son gratin de la gauche bien-pensante remet le projet en question et finalement, la Défense ne cède pas les lieux au BEP. Et tant pis pour l’emploi !
C’est précisément à ce moment-là que la Ministre de la Santé, Maggie De Block décide de détruire les 6 millions de masques devenus périmés et soi-disant inutilisables. Comme si ces masques étaient programmés pour ne plus être efficace à une date précise ?!?
Il est un fait que la Défense ne cesse de réduire le nombre de casernes pour se réduire en peau de chagrin. Mais il est incroyable que devant sa stratégie d’économie d’échelle, les autorités n’aient pas hésité à détruire une réserve stratégique censée protéger la population en cas de problème sanitaire majeur alors que pour un Centre d’illégaux, on préfère remettre en question un projet d’investissement économique qui aurait créé de l’emploi.
Faut-il rappeler que la caserne de Belgrade jouxte le quartier populaire de Saint-Servais où justement, la précarité et le nombre de sans emplois sont un réel problème ?
Au Parti National Européen, on pose ces questions qui ne manqueront pas, une fois de plus, de déranger les autorités : en 2017 à Belgrade, les illégaux étaient-ils plus importants que la sécurité nationale ? Fallait-il faire de la place pour le centre de réfugiés ?
Pour le PNE, nous n’hésitons pas à dire que nous le pensons ! Les autorités ont une fois de plus trahi les Belges !
A noter que le centre d’illégaux de Belgrade est géré par la Croix Rouge. Un comble, vu la crise épidémiologique du Coronavirus.