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samedi, 07 décembre 2019 / Published in Non classé

Agriculture : revenir à l’essentiel !

Se nourrir est la base de toute vie humaine. Ainsi, si pour l’eau les autorités ont heureusement refusé sa privatisation, tragiquement il en est tout autre pour l’agriculture puisqu’elle est passée du monde paysan aux règles impitoyables de l’industrialisation.

En Belgique, la politique agricole commune de l’Europe technocratique avec les célèbres quotas, a privilégié la quantité à la qualité. Ce qui, on le constate aujourd’hui, pèse sur notre environnement, baisse la qualité des produits de nos assiettes et fragilise économiquement et socialement nos agriculteurs.

Les exemples les plus connus sont le sucre, le lait et les céréales.

Le sucre, dont le cours de la betterave ne cesse de s’effondrer, car directement mis en concurrence avec les productions sud-américaines. Résultat, nous importons du sucre très riche en monoxyde de carbone, alors que notre industrie sucrière est en très mauvaise posture.

Le lait, avec un cours plus que médiocre et une insolence de la grande distribution qui, on le sait, se sert au passage sur le dos des consommateurs et des producteurs laitiers. Nous sommes encore loin du coût vérité. Ce qui oblige nos éleveurs à privilégier la quantité plutôt que la qualité. Produire plus pour tenir ! Telle est la réalité économique de nos exploitations laitières.
Les céréales, dont le cours est mondial. Il faut savoir que la production belge suffit à nos besoins, mais qu’un double problème est apparu. Le premier est que sa rentabilité est en-dessous de tout. Du coup, le prix à la tonne étant trop bas, nos agriculteurs avalent les hectares avec des semences destinées à la production de bioéthanols et non plus à celle pour la consommation humaine. Ensuite, les semences étant monopolisées, et ce avec l’aval de l’Europe lobbyiste actuelle, leur qualité a considérablement baissé. Pire, ce type de céréales étant plus fragile, les semenciers ont également monopolisé les produits phytopharmaceutiques, ce qui rend nos agriculteurs totalement dépendants de ces multinationales. Il faut donc davantage semer, pulvériser, pour vendre à bas prix des produits qui finissent dans le réservoir de nos véhicules.

Bref, cette politique agricole ne convient ni aux simples consommateurs que nous sommes, ni à l’environnement qui paye un lourd tribu, et encore moins à nos agriculteurs. Mais c’est également le cas des paysans du sud qui, malheureusement, dépendent eux aussi des cours mondiaux et qui n’ont pas forcément accès à la mécanisation.

Il faut donc revenir à l’essentiel. Une agriculture à taille humaine de qualité et en adéquation avec l’environnement. Nous devons effectivement instaurer une politique agricole commune, mais il faut avant tout privilégier la qualité et la proximité. Si les circuits courts peuvent être une réponse, il est nécessaire de les organiser et de les promouvoir. Pour ça, les états membres et l’Europe doivent avoir le courage de réformer totalement leur politique et de tourner le dos à la globalisation de l’agriculture.

Cela demande évidemment beaucoup de courage politique, mais également une philosophie tout autre que ce qui a été fait depuis ces dernières décennies. C’est aussi prendre le risque de se fâcher avec certains états d’Amérique qui, pourtant, ne cessent de brandir la menace de sanctions en tous genres dès que la politique européenne n’abonde pas dans leur sens. Et pourtant, encore une fois, une vision continentale au niveau européen permettrait une certaine suffisance ainsi que de s’armer face aux menaces de sanctions et face à la globalisation de plus en plus inhumaine.

N’oublions pas que l’avenir de l’humanité passera aussi par une agriculture saine et de qualité. De par la sauvegarde de la planète, de par un équilibre entre les peuples, et bien entendu de par notre santé, cette dernière ne cessant d’être mise à mal par des produits de plus en plus traités chimiquement.

Les OGM et le glyphosate ne sont que l’iceberg de la problématique. La rentabilité à tout va n’est pas forcément bonne pour la panier de la ménagère quand les bénéfices profitent aux multinationales, et que les soins de santé croissants, notamment avec l’éclosion des cancers, restent le lourd tribu payé par le consommateur. C’est donc un non-sens de continuer cette politique d’empoisonnement, il nous faut au contraire revenir à une vision plus humaine de l’agriculture. Nos agriculteurs, eux, n’attendent que ça. Le sourire au bout de la fourchette !

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