
Le PNE s’inscrit dans une vision européenne communautaire.
A ce titre, nous réclamons l’émancipation de tous les peuples d’Europe. Ainsi, les peuples pourraient acquérir leur autonomie culturelle tout en restant dans un cadre supranational.
Bref, l’identité de chaque peuple avec la puissance d’un continent sur des plans géopolitiques et autres est le principe même de l’Europe communautaire. Elle serait une aubaine pour des séparatistes comme les Catalans, les Corses, les Occitans ou encore les minorités hongroises de Roumanie et de Slovaquie.
Ainsi, le PNE remarque que l’idée fait son chemin et que tous les nationalistes d’Europe ne revendiquent pas forcément le renforcement de la souveraineté des Etats nationaux (l’Europe des nations) qui serait bien évidemment une utopie en matière d’efficacité.
Mais, il y a un bon nombre formations politiques, toutes obédiences confondues, qui réclament une Europe plus proche des peuples et de leur autonomie culturelle.
Il y a dans ce courant un sentiment très régionaliste. Une vision bien entendu complètement différente de l’Europe actuelle qui, a tort, a toujours refusé de reconnaître les régions. On voit le résultat…
Il est un fait certain, c’est qu’on ne peut avoir une vision continentale que si dans les compétences déléguées, on ne perd pas de vue qu’il y a des réalités régionales très différentes sur les plans économiques, sociales et identitaires. C’est donc bien là, la clé !
Pour autant, le PNE va beaucoup plus loin.
En effet, une Europe régionaliste ne résoudrait pas pour autant totalement le problème de certaines minorités. Nous pensons notamment aux minorités hongroises, résultantes de la signature du fameux Traité de Trianon, ne seraient pas pour autant plus entendues avec le régionalisme. C’est pourquoi, le PNE défend le principe du communautarisme. Ce communautarisme permet une reconnaissance au-delà d’un principe géographique qui ne respecte pas toujours la logique historique et relève des injustices, mais il accentue la vision identitaire puisqu’elle deviendrait le principal critère organique en ce qui concerne la subsidiarité des matières non personnalisables.
Ainsi, le PNE souligne deux initiatives de ces derniers jours. La première est la pétition qui vise à reconnaître les minorités hongroises et mettre en défaut le Traité de Trianon. Cette pétition récolte déjà plusieurs centaines de milliers de signatures et s’inscrit parfaitement dans l’écriture nouvelle de l’histoire européenne.
Nous vous encourageons vivement à parrainer cette initiative.
https://eci.ec.europa.eu/010/public/#/initiative
La deuxième est une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) appelée « Politique de cohésion pour l’égalité des régions et le maintien des cultures régionales » qui a vu le jour il y a déjà plusieurs mois en Europe. Elle rencontre également un franc succès et regroupe des partis régionalistes de toutes tendances confondus. Notons que si les caractères identitaires de certaines formations politiques cosignataires ne font aucun doute, nous ne partageons pas pour autant la même vison économique, sociale et migratoire qu’eux. Que bien du contraire ! C’est pourquoi, libre à vous de vous y joindre ou non.
Cependant, il faut reconnaître que cette initiative est un bon coup de pied dans la fourmilière technocratique de Bruxelles…