
Aujourd’hui sur RTL-TVI, il confirmé ce qu’il avait annoncé il y a quelques jours, vouloir se lancer en politique en rejoignant le parti le plus pourri du pays, le PS !
Ce juge adepte du petit écran et rendu célèbre par l’émission « Face au juge », se targue d’incarner une justice plus humaine et plus moderne.
Cet espèce de monsieur propre de la magistrature est pour le moins décevant à plusieurs niveaux. Tout d’abord parce qu’avec une telle décision, il renvoie une image d’une Justice politisée jusqu’à la moelle mais aussi d’une magistrature en col blanc qui joue avec la notoriété et le pouvoir.
Avec Luc Hennart, la fausse modestie est le dernier raffinement de la vanité. Ainsi, il ne cache pas revendiquer la place de ministre de la Justice sans que cela n’émeuve le journaliste Pascal Vrébos qui manifestement offre un coup de pousse à son invité. Mais aussi, il se fend de critiques à l’égard de son ex-collègue anarcho-libertaire, Anne Gruwez, qui lui avait raflé la vedette avec le film « Ni juge, ni soumise ». Il ne se cache même pas d‘une certaine jalousie à son encontre et lui reproche au passage sa mise en scène malheureuse pour l’image de la Justice. Quel toupet !
D’autant qu’il terminera par reprocher à Jean Gol son libéralisme en disant « personne n’est parfait », alors que celui-ci rejoint le PS empêtré depuis plus de 30 ans dans l’affairisme.
Et avec ça, on viendra encore dire qu’il n’y a pas de système, que les thèses conspirationnistes c’est du vent et que nous sommes dans un pays libre, démocratique avec la garantie d’une séparation des pouvoirs ?
Décevant, vraiment décevant ! Dire que ce genre d’individu n’hésite pas à donner des leçons à des Poutine, Al Assad, Orban et autres…
Pauvre pays ! C’est un véritable panier de crabes !