Le PNE préconise de développer des Aides à la Promotion pour l’Emploi (APE) pour le secteur non marchand. Celles-ci devraient agir en fonction des pôles locaux et de ses réalités économiques propres à chacun. Pour le PNE, il serait inutile de transposer le même modèle sur l’ensemble de la Wallonie, chaque localité possédant ses propres ressources et besoins. Leur seul objectif doit s’inscrire dans une politique de développement de leur propre région.
Les « Art. 60 » sont-ils la panacée ?
Non, bien sûr. Tels qu’ils sont utilisés actuellement ne sont qu’un emplâtre sur une jambe de bois puisque chacun de nous connaît un art. 60 qui, à la fin de son contrat, ne sait pas vers qui se tourner, alors que durant 12 ou 24 mois il a acquis par lui-même des connaissances qui pourraient lui remettre le pied à l’étrier, mais pas dans les conditions actuelles, où il est remis sans possibilités de réinsertion sur le marché du travail. Ces personnes méritent d’être suivies après leur contrat comme « Art.60 » et de bénéficier d’un programme de formation efficace durant leur contrat.
Les « Titres-service »
Si les Titres-service sont un excellent moyen de contribuer à la chasse au travail au noir, ils ne sont pas encore assez utilisés par les ménages et la raison en est simple, la carotte n’est pas assez attirante pour ces derniers. Il faut augmenter la déductibilité fiscale, car l’Etat ne peut pas d’un côté bénéficier de rentrées supplémentaires sans en redistribuer une partie plus importante vers ces utilisateurs.
Les transports en commun des demandeurs d’emploi.
Au PNE, et contrairement à d’autres partis qui « rasent gratis », nous savons que rien n’est gratuit, que tout service à la population doit être payé un jour ou l’autre, mais ne freinons pas les demandeurs d’emploi par le coût du ticket de transport, le coût de cette gratuité sera assumé par la personne elle-même lorsqu’elle aura trouvé un emploi, elle cotisera comme les autres, et par là même au remboursement de cette « gratuité » offerte durant sa recherche d’emploi.
La parité hommes/femmes
Aucune justification sérieuse ne s’applique à la différence salariale entre un travailleur masculin ou féminin telle qu’elle est pratiquée actuellement et si au PNE nous nous réjouissons de l’ascension professionnelle de la femme en terme de responsabilité, aucune explication ne justifie une différence de salaire. Même dans les métiers dits physique, car nous estimons que si la personne a été engagée dans l’entreprise, c’est qu’elle était apte à fournir le même travail que l’homme.
Le travail, c’est la santé !
L’activité est fondamentale pour le bien-être psychologique de la personne. Ainsi, tout demandeur d’emploi indemnisé ou tout allocataire du CPAS doit se voir proposer, sur la base du volontariat, une activité de travaux d’intérêt général ou dans des structures scolaires, culturelles ou sociales, cette activité doit donner lieu à une rémunération cumulable avec l’allocation déjà perçue. Ainsi, le demandeur d’emploi, qui n’est qu’une victime de la mondialisation, pourra s’occuper et augmenter son propre pécule de manière légale et pas « au noir » avec les risques de sanctions liés. Car s’il y a sanction, elles seront encore plus dissuasives.
