Parti National Européen (PNE)

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jeudi, 02 juillet 2020 / Published in Non classé

Quelle économie pour demain ?

Le bain de sang social wallon et ses friches industrielles, la crise bancaire de 2008, la mondialisation et une Chine à l’appétit insatiable, les problèmes environnementaux, la surpopulation et enfin, la crise mondiale actuelle sont autant de rappels d’une économie globalisée.

Cette dernière porte préjudice au modèle économique contemporain et pose question quant au devenir de l’humanité.


Alors, comment se sortir de cette impasse permanente ? Faut-il revoir complètement notre modèle de vie ? Quel rôle doivent jouer les entreprises, les banques et les Etats ? L’Union Européenne a-t-elle fait le bon choix ? Dispose-t-on de remèdes miracles avec la décroissance, économie circulaire , le revenu minimum garanti, la planche à billets ou encore « helicopter drop »* ? Les économistes se bataillent et les politiques piétinent ! C’est pourtant eux qui doivent prendre les rênes et les responsabilités économiques contre un marché qui ne s’autorégule plus.

Tout d’abord, il convient de rappeler que l’économie n’est pas une science exacte comme une recette de cuisine mais bien une science sociale. Ainsi, si on entend souvent « gérons notre pays en bon père de famille », l’invitation est certes pleine de sagesse mais parfois trompeuse.

En effet, le modèle microéconomique de la famille ne relève absolument pas de l’organisation macroéconomique d’un modèle étatique, bancaire, continental ou international. Dès lors, il devient complexe pour le citoyen lambda de s’y retrouver et même de comprendre, par exemple, de dernier sujet sur la Banque Centrale Européenne (BCE) du journal télévisé.

C’est pourquoi, il n’est jamais aisé de faire comprendre les enjeux et la complexité d’un monde qui a tendance, nous citoyens, à nous dépasser complètement.

En fait, la question qui brûle les lèvres et ce quelle que soit l’obédience politique, le système actuel est-il un bon système ?

Beaucoup vont-ils nous répondre que c’est comme la démocratie ? Il n’est certainement pas parfait mais c’est probablement le moins mauvais.

D’autres vont lui faire son procès, souvent avec raison, mais aussi il faut bien l’avouer avec simple méconnaissance et mépris, pour les écologistes et l’extrême-gauche et avec fausseté, pour les plus modérés et les socialistes. Mais à droite aussi on réclame des mesures et de plus en plus, d’autres voix s’élèvent comme les positions tercéristes d’un bon nombre de patriotes de troisième voie.

Et bien cette dernière vision, si souvent décriée dans la presse bien-pensante commence à être reprise du bout des lèvres par des politiciens et des économistes réputés pourtant d’obédience plus traditionnelle.

C’est notamment le cas d’Emmanuel Macron en France ou du MR en Belgique qui parle de « libéralisme social ». Attention, ce dernier est une invention qui relève de l’ultime joker lors d’une partie de cartes. De plus, la vision de Macron, comme du MR, est éloignée de celle des identitaires qui relève d’un véritable projet de société avec une refonte complète de notre mode de fonctionnement, bien loin des petits arrangements promis par les deux premiers.

Eh bien, nous allons vous démontrer que le tercérisme ou le solidarisme, sont sans aucun doute la voie à suivre pour demain. et dans l’intérêt de tous.

Et quand on dit de tous, nous parlons de l’humanité. Bref, si la gauche n’a jamais pu instaurer son international socialisme complètement obsolète avec le monde actuel, les patriotes pourraient bien apporter le salut des peuples en internationalisant le modèle solidariste.

Mais assez parlé ! Essayons de vous expliquer notre vision économique.

Il y a trois acteurs principaux dans une économie, les ménages, les entreprises et l’État. Dans cette triangulaire, les revenus sont égaux à la consommation.

C’est avec la consommation que l’on détermine le PIB. Sauf que si l’épargne prend une certaine importance, l’argent circule moins et donc de moins d’achats de consommation et moins de revenus. On va donc réinjecter l’épargne via des banques commerciales, des fonds souverains, des fonds de pension, d’ investissements et/ou spéculatifs. Il faut faire tourner l’économie en prêtant au ménage et aux entreprises ou encore à l’État. Ainsi la dette crée de la richesse. Eh oui…

Les fonds d’investissements alimentent les marchés financiers en investissant en lieu et place de l’État et des entreprises. Ainsi, on dit que les États et les entreprises émettent de la dette puisqu’elles investissent en empruntant. Les fonds d’investissements créent des produits financiers sur le marché secondaire dont la liquidité est bien meilleure que sur le primaire.

Évidemment, avec un tel système, la frontière entre spéculation et investissement est ténue. On a donc affaire à des flux financiers virtuels. Ceci dit, un peu de spéculation, notamment boursière, est bénéfique car il accentue la liquidité. Du coup, plus il y a d’investissement, plus il y a de dette, plus il faut créer de l’argent et la croissance est au rendez-vous. Avec un tel système, c’est donc bien les banques qui émettent l’argent, et non les Etats.

Pour augmenter la croissance, il faut augmenter le PIB et pour cela on peut augmenter la monnaie et créer un climat d’investissement des États, entreprises et épargnants.

Or, les banques peuvent créer de la monnaie et prêter plus d’argent qu’elles n’en ont en dépôt et les Etats peuvent dépenser plus que ce qu’ils ne gagnent.

Il faut d’ailleurs signaler qu’une balance commerciale déficitaire n’est pas forcément une économie qui se vide si on prend par exemple les investissements étrangers et les mécanismes compensateurs.

Alors ce concept peut fonctionner si l’État fait des investissements rentables.

Or, ce n’est pas très souvent le cas ! Conclusion, la dette augmente plus vite que la croissance. Surtout qu’avec la bulle spéculative, on ne crée rien. Il faut donc mettre en place un système qui renoue avec les grands investissements mais bien calculés et stratégiquement intéressants. C’est la position tercériste.

En ce qui concerne une relance des investissements au niveau des entreprises et des épargnants, cela est plus complexe. Car, force est de constater que même si la BCE joue son rôle et baisse régulièrement ses taux directeurs, la croissance elle, reste désespérément au niveau du zéro. Si bien qu’aujourd’hui, la BCE ne peut plus baisser, et à ce jour emprunter n’a jamais été aussi bon marché, seulement les investissements ne se font plus car le marché mondial n’est pas favorable aux pays européens.

Revenons donc aux investissements de l’État.

S’ils restent une solution intéressante, il faut cependant admettre qu’ils doivent être maîtrisés et efficaces car nous sommes limités par un risque d’inflation. Or, on le sait, il faut déjà se coordonner et donc, la nécessité de l’Euro est indispensable.


Un retour aux monnaies nationales signerait le retour de l’instabilité dû à la fluctuation entre les monnaies.

En effet, il est très difficile de stabiliser les monnaies entre elles. C’est d’ailleurs pour cette raison que les critères de convergences de Maastricht ont été établits. De plus, l’Euro reste un atout majeur contre le dollar et même si certains en doutent, elle permet de limiter l’inflation et de garantir des prix stables grâce à la BCE.

Sans elle, les pays seraient davantage à la merci des spéculateurs. Elle permet d’ailleurs aux investisseurs la libre circulation des capitaux et donc de favoriser les investissements. D’autant que pour ces derniers, elle inspire stabilité et donc confiance. De plus investir dans l’Euro reste intéressant vu le taux d’intérêt bas et sa stabilité du taux de change. Il permet également une meilleure transparence et d’accentuer la compétitivité des entreprises. Enfin, il a boosté les secteurs du tourisme et du commerce.

Mais le retour à une politique Keynésienne, c’est-à-dire à l’état investisseur est-elle possible ?

C’est certain que les exigences de Maastricht doivent être revus afin d’éviter de devoir mettre en place des politiques d’austérité puisque le taux d’endettement de 3 % et le déficit de 60 % maximum du PIB peuvent-être rediscutés. Pour autant que ces points doivent être impérativement rediscutés de manière uniforme et que l’Europe permet aux Etats d’investir au niveau du secteur privé.

Car c’est bien un des noeuds du problème, l’Europe actuelle ne le permet pas afin d’éviter de nuire à la libre concurrence.

Cependant, les Etats pourraient le faire via des pôles de financement et des aides structurelles en garantissant une certaine équité. De plus, l’état étant mauvais gestionnaire, laissons certains acteurs privés s’associer à lui. Ainsi, les investissements seraient gérés par des professionnels et la relance serait soutenue par une politique ayant les moyens de ses ambitions.

La création des pôles stratégiques et de plate-formes d’investissemenst seraient nécessaires. Bien évidemment, cela nécessite un droit de regard des instances publiques au travers d’une administration libre de toute préférence politique. De ce fait, les Etats membres avec l’aide de l’UE peuvent jouer le rôle d’arbitre et donc assurer la stabilité, relancer les investissements et donc par là même soutenir la croissance.

Souvent les détracteurs de l’UE argumentent sur le fait qu’elle est essentiellement économique et que l’on a raté l’objectif.

Franchement, ils n’ont pas tord même s’il y eut parfois une volonté contraire. Mais voilà, l’UE n’est qu’une institution qui reflète la volonté des États membres et donc si on ne lui en donne pas les moyens, elle ne peut construire efficacement sa politique.

Pire, les Etats membres ont fait de l’Europe une zone de libreéchange calqué sur le modèle américain.

Or, les sociétés européennes ne sont pas les États-Unis car nous avons une économie moins flexible et surtout certains investissements publics ne sont pas valorisés comme les soins de santé, la protection sociale, etc…

Il faut donc changer de direction et affirmer notre politique économique comme une spécificité nécessaire au bien-être citoyen.

C’est très possible !

Attention, il n’est pas question ici de retomber dans le travers d’économies planifiées dont on a vu les désastres. Il n’est pas question non plus d’aller vers des solutions qui présenteraient des raccourcis trop faciles comme redonner de manière forfaitaire plus de pouvoir d’achat aux citoyens via un système d’ « helicopter drop »*. Ça, on laisse rêver certaines obédiences de gauche qui omettent que ce système ne garantit pas d’office que cet argent providentiel va servir aux dépenses ou à des investissements ménagers.

Cependant, le débat d’un revenu minimum légal prend son intérêt si on allie croissance du pouvoir d’achat avec augmentation du PIB et donc, marier le social avec richesse.

Pour cela, il faudrait mettre des pare-feu et considérer chaque citoyen comme un acteur économique. Une autre vision que celle du binôme chômeurs/travailleurs. C’est-à-dire que l’État pourrait instaurer un système plus juste et socialement plus dynamique.

De plus, au Parti National Européen, nous en sommes convaincus, il faut désormais une politique tercériste qui allie investissements, facilités, liquidités et rentabilités. Car, pour faire du social, il faut des revenus et donc accroître ces derniers. Or, un Etat providence est impossible.

Il faut donc instaurer une solidarité méritée et ce au niveau citoyen comme celui des entreprises et aussi investisseurs et enfin de l’État.

Cela nécessitera plus de solidarité, mais elle sera à géométrie variable, plus flexible et à plusieurs niveaux. C’est donc une économie participative où les Etats ainsi que l’UE reprendraient davantage de pouvoir et s’éloignerait des standards américains et de cette mondialisation sans objectif planétaire.

Notons pour terminer, que la croissance n’est pas nécessairement signe de plus de pollution et de consommation créant un impact négatif sur l’écologie si justement on s’éloigne du modèle économique américain afin de la lier aux soins de santé, à la qualité des produits et des services ainsi que d’aides à la population.

Est-ce possible ?

Bien entendu que c’est possible car rappelons qu’en économie tout est possible puisque c’est une science humaine et donc elle relève d’une volonté politique.

—-
* On parle d’ « helicopter drop » pour désigner les actions des banques centrales majeures lors de la crise actuelle, à savoir qu’elles ont « lâché » de la monnaie sur l’économie.

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